A Guide to All Creative Directors

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Les Américains qui voyagent à l'étranger sous l'ère Trump

Selon diverses publications, les premières difficultés commencent à être enregistrées

Les Américains qui voyagent à l'étranger sous l'ère Trump Selon diverses publications, les premières difficultés commencent à être enregistrées

Dans le contexte d'un débat croissant sur l'agressivité de la politique étrangère des États-Unis, de nombreux citoyens du pays ont commencé à se demander comment ils étaient perçus à l'étranger lors de leurs voyages. Le New York Times a récemment rapporté le cas d'une personne californienne qui, en planifiant des vacances à Mexico, craignait que sa nationalité puisse susciter des sentiments hostiles à son égard — « mes amis et moi avons donc décidé de ne parler qu'en français pendant le voyage », explique-t-elle. Ce type de préoccupations a commencé à se répandre depuis que Trump est devenu président des États-Unis. Ses décisions politiques controversées, en quelques mois seulement, ont remis en question des alliances historiques, augmenté les tensions avec plusieurs pays et conduit à des boycotts dans plusieurs États – notamment au Canada et en Europe du Nord. La crainte de ne pas être bien accueilli est ainsi devenue une préoccupation majeure pour les voyageurs américains. Cette inquiétude a même conduit certains à modifier leurs projets de voyage. La propriétaire d'une agence spécialisée dans les vacances au Mexique a récemment constaté une augmentation des annulations, qu'elle attribue au climat politique aux États-Unis. Le New York Times ajoute que plusieurs agences touristiques américaines ont observé une augmentation des demandes de renseignements de la part de leurs clients, inquiets d'être mal perçus à l'étranger. Sur les blogs de voyage, les commentaires de citoyens américains demandant des avis sur la perception de leur nationalité se multiplient.

Aujourd'hui, voyager est-il vraiment un problème pour les Américains ?

@lucyindxb I will become invested in their lives before my main course has even arrived #italy #travel #florence #americans #europe #pasta original sound - Theo Shakes

« Comment vais-je être perçue à Berlin ? » se demande une femme interrogée par le New York Times qui prépare des vacances en Europe. « Je vais au minimum avoir honte, mais maintenant j'ai aussi peur de représailles ou d'actes de violence ». « J'essaie de cacher que je suis américain(e) », a déclaré une autre personne effectuant régulièrement des voyages d'affaires au Canada, préférant utiliser la monnaie locale – les dollars américains étant toutefois acceptés – pour éviter de révéler son origine. Au Canada, l'hostilité envers Trump est très présente, notamment parce qu'il a proposé d'annexer le pays aux États-Unis (idée totalement irrecevable) et a répétément discrédité l'ancien Premier ministre Justin Trudeau. Le nouveau Premier ministre Carney a déclaré que l'amitié historique entre les deux pays était terminée. Et que dire de la manière dont les Groenlandais ont accueillis, ou plutôt n'ont pas accueillis, le vice-président Vance lors de son inspection expresse d'une base militaire sur l'île ? En outre, Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur les marchandises canadiennes – une mesure jugée extrêmement agressive sur le plan politique, qui a déclenché une véritable guerre commerciale. En réaction, de nombreux Canadiens ont boycotté les produits américains et annulé leurs voyages aux États-Unis. Cependant, malgré un ressentiment nourri par les institutions canadiennes elles-mêmes, aucune violence ou discrimination envers les citoyens américains n'a été signalée.

Il en va de même au Danemark, où plusieurs formes de boycott des produits et entreprises américaines sont en cours. Trump a adopté une rhétorique de plus en plus menaçante, notamment en affirmant vouloir prendre le contrôle du Groenland, territoire danois. Néanmoins, comme au Canada, les citoyens américains ne sont pas directement visés. « Nous avons un problème avec l'administration Trump, pas avec le peuple américain », a déclaré au New York Times un Danois gérant un groupe Facebook de plus de 80 000 membres incitant au boycott des produits américains. Ses utilisateurs publient des listes de produits à éviter et proposent des alternatives européennes. Des initiatives similaires se sont propagées en Suède et en Norvège, en réaction à la position de l'administration Trump sur l'invasion russe de l'Ukraine. La répercussion la plus visible a été subie par Tesla : entre janvier 2024 et janvier 2025, les ventes ont chuté de 44 % en Suède et de 38 % en Norvège.