A Guide to All Creative Directors

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La mode française de 2024 en 5 moments clés

Rétrospective des instants les plus iconiques de l’année dans la mode mais pas que

La mode française de 2024 en 5 moments clés  Rétrospective des instants les plus iconiques de l’année dans la mode mais pas que

Ça y est, le compte à rebours est presque terminé, le sable s’est presque complètement écoulé et 2025 commence à pointer le bout de son nez. Si repartir sur de nouvelles bases et laisser entrer des énergies de renouveau ne ferait de tort à personne en cette fin d’année intense et riche en chamboulements, la mode française en 2024 aura toutefois offert à ses adeptes des moments historiques qui marqueront probablement l’industrie pour les années à venir. Entre défilés qui ont brisé (enfin) la frontière entre mode et spectacle et ont remis la théâtralité et l'originalité au goût du jour dans la fashion sphère, d'autres défilés dans le lieu le plus féérique possible et inimaginable ou encore des Jeux Olympiques empreints d’élégance et de savoir-faire à la française, voici cinq moments mode clés de l’année 2024, dont on emportera le souvenir avec nous en 2025, en espérant qu’elle nous offrira d’autres surprises tout autant iconiques. 

Le défilé Artisanal de Margiela by John Galliano 

Même si l’on est peut-être un peu prévisibles en citant ce défilé, impossible de clôturer 2024 et de parler de ses prouesses fashion sans citer le moment qui aura tenu toute la fashion sphère en haleine, alors que tous les yeux étaient rivés sur les mannequins/poupées désarticulées qui déambulaient sous le pont Alexandre III. Le 26 janvier dernier, avec son défilé Artisanal pour Margiela, John Galliano ramenait la haute couture à la vie, avec un défilé mêlant couture, talent, créativité et surréalisme, nourrissant à nouveau une industrie affamée de renouveau, victime du réalisme et de la quête de la perfection. Entre corsets, robe style Belle Époque en organza transparent, démarche apocalyptique et visage de cire telles des poupées qui prendraient vie à la nuit tombée, la collection était tout simplement une ôde aux créatifs, aux oubliés, aux rejetés et aux âmes égarées. Bien qu’il ait annoncé il y a quelques semaines maintenant son départ de la Maison Margiela, chez qui il était à la tête de la direction créative depuis plus d’une décennie, John Galliano aura ainsi tiré sa dernière révérence chez la Maison de la meilleure des manières possibles: en y laissant ses empreintes de manière indélébile. 

 

Coperni à Disneyland

Après nous avoir habitués à des prouesses scientifiques avec la robe spray de Bella Hadid ou encore le sac composé à 99% d’air, cette année, le duo Arnaud Vaillant-Sébastien Meyer, fondateurs de Coperni, a poussé le bouchon des défilés encore plus loin. Si cette fois les pièces présentées ne comportaient ni avancées techniques ni révolution stylistique, c’est bien le lieu du défilé qui a vendu du rêves aux fashion, car la SS25 a été présentée aux pieds du château de la belle au bois dormant, en plein cœur de Disneyland Paris.  Le but des deux créateurs avec ce défilé n’était pas de refaire l’histoire, mais de l’inclure dans le présent en lui donnant un souffle nouveau à travers une poésie contemporaine, transcendant la nostalgie et créant un espace imaginaire où passé, présent et futur se rencontrent. La collection parle d’eux, de la marque, mais surtout de nous, de tous les princes et princesses, les héros, les rebelles, mais aussi les méchants que nous incarnons tous quotidiennement, consciemment ou pas. Dans ce partage d’un émerveillement collectif, Coperni a vu au-delà du champ des possibles et a réussi à réunir et à mettre d’accord un public allant de 7 à 77 ans  en transformant les idées en histoire extraordinaire et les histoires en une collection fantastique, dans tous les sens du terme. Si c’était la première fois que Disneyland accueillait un tel spectacle, espérons qu’en 2025 on verra de nombreux endroits tout aussi féeriques et inattendus se transformer en passerelle le temps d’un show. 

 

Les incroyables sets des défilés de la SS25

Et en parlant de lieux iconiques, faisons également le point sur tous les éléments de décors des défilés qui ont fait de la SS25 parisienne un rendez-vous incontournable pour la mode mais aussi pour le design. Car si tout le monde ne peut pas se déplacer au château de la belle au bois dormant pour présenter sa collection, parfois, une salle blanche mais bien décorée ou un simple hangar peuvent devenir tout aussi iconiques. C’est ce qu’a prouvé Matthieu Blazy (que l’on retrouvera chez Chanel en 2025), en faisant s’asseoir les invités du défilé Bottega Veneta sur des poufs en forme d’animaux. Inutile de préciser que ces derniers ont cassé internet, et ont d’ailleurs été par la suite mis en vente sur internet pour la modique somme de 7 000 $. Mais son voisin Acne Studios n’est pas en reste : la marque basée à Stockholm a elle aussi présentée sa collection SS25 entre des meubles tous plus cools les uns que les autres, mélangeant “domestique et alien”,  comme l’a expliqué son directeur créatif Johnny Johansson. Réalisés en collaboration avec l’artiste américain Jonathan Lyndon Chase, les meubles vintage, les sculptures souples, les tableaux et les objets du quotidien réinterprétés dans une exploration du public et du privé ont agréablement surpris le public d'Acne Studios, faisant de ce défilé une référence culte de la fashion week. Le dernier mais pas des moindres à avoir marqué le design de la SS25 avec une passerelle des plus originales est Demna chez Balenciaga, faisant défiler ses mannequins sur une énorme table autour de laquelle étaient assis les invités, rappelant les débuts de sa passion pour la mode, qui a commencé par des défilés organisés à l'aide de figurines découpées dans du papier sur la table de cuisine de sa grand-mère. 

Jacquemus à la conquête de l’étranger

L’année 2024 aura été synonyme de voyages et de nouveaux horizons pour Jacquemus. Après son défilé couronné de succès à la casa malaparte de Capri, le sudiste s’est envolé pour New York, afin d’y ouvrir sa toute première boutique. Quelques semaines plus tard, le jeune créateur réitérait l’expérience en ouvrant un magasin à Londres cette fois. Entre croissants, bagels et thé chaud, Simon Porte Jacquemus aura brillé plus que jamais cette année. Rien qu’en Amérique, il aura gagné en 2024 un prix Neiman Marcus Award for Innovation in the Field of Fashion, une récompense du Couture Council of The Museum at FIT, une curation chez Christie’s, ainsi qu’une prise de parole au Vogue’s Forces of Fashion. Une ribambelle de succès qui sont de très bonne augure pour le créateur qui compte bien en 2025 conquérir l’Amérique et bien plus encore. En plus de la réussite de ses collections, de l’ouverture de ses boutiques et projets personnels, Jacquemus aura aussi cette année encore présenté des campagnes publicitaires qui ont chacune renforcé son titre de roi incontesté du marketing. Avec des ambassadeurs comme le footballeur Jules koundé (connu pour son sens de la mode) et Alex Consani, la fièvre Jacquemus aura contaminé l'entièreté de la population connectée cette année. Au milieu de tous ces succès, Simon Porte Jacquemus a confirmé être à la recherche d’un investisseur minoritaire pour sa marque éponyme. 2025 promet donc du lourd pour notre sudiste préféré. 

Les Jeux Olympiques de Paris

Si tous les parisiens grognons ont passé les mois précédents le début des Jeux Olympiques  de Paris à les maudire, vivre à la capitale lors de ce moment historique qui aura rendu cet été inoubliable n’était pas si terrible que ça au final. En effet, au-delà des prouesses sportives, les Jeux Olympiques (sa cérémonie d’ouverture et de clôture en particulier) auront montré au monde entier de quel bois la France et son savoir-faire se chauffent. Entre l’omniprésence du groupe LVMH, la robe en plumes dorées d’Aya Nakamura, celle en soie brodée de perle de Céline Dion, le “truc en plume” de Lady Gaga (tous trois signés Dior) ou encore les justaucorps en cristaux Swarovski de Simone Biles, la mode aura fait de cet événement sportif un rendez-vous d’élégance et de qualité. Et qui dit événement d’envergure mondiale dit stars d’envergure mondiale: la compétition olympique aura vu défilé un pannel de célébrités toutes mieux habillées les unes que les autres, avec une Rosalia en Dior sur le tapis rouge, un début de tournée promo Wicked pour Ariana Grande et Cynthia Erivo vêtues respectivement de rose et de vert, une Anna Wintour toujours en robe à fleurs ou encore une Kendall Jenner portant une veste Ralph Lauren aux couleurs de l’Amérique qui a fait le tour d’internet.