Kering

Avant le soleil vient la tempête : cette année a été implacable pour le deuxième plus grand empire du luxe au monde, avec des profits qui ont chuté de 46 % au premier semestre. Impossible de cacher la crise qui a touché plusieurs marques, le poids de la dette et les retards dans les changements de direction. Pour calmer le jeu, un nouveau PDG a été appelé : l’Italien Luca De Meo, qui a présenté des solutions tellement radicales qu’elles semblaient presque révolutionnaires. Moins de pouvoir pour les directeurs créatifs, restructuration et élagage des branches mortes qui alourdissent le grand arbre: un nouvel état d’esprit qui traite la mode comme l’industrie de masse qu’elle est devenue.