A Guide to All Creative Directors

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L'addiction au smartphone existe-t-elle vraiment ?

De nouvelles études prouvent son existence et ses effets négatifs

L'addiction au smartphone existe-t-elle vraiment ? De nouvelles études prouvent son existence et ses effets négatifs

Si jusqu’à récemment l’utilisation du smartphone était considérée comme relativement inoffensive, ou en tout cas sans conséquences neurologiques significatives, la recherche scientifique invite aujourd’hui à une réflexion plus approfondie. L’idée que la technologie puisse interagir avec le cerveau de manière « neutre », c’est-à-dire sans en influencer le fonctionnement ou la structure, est de plus en plus remise en question. L’un des aspects les plus débattus concerne la possible relation entre un usage excessif du smartphone et des changements au niveau cérébral – en particulier dans les zones impliquées dans les mécanismes de dépendance. Deux études récentes menées en Allemagne, reprises par des sources, montrent qu’en cas d’abus, le smartphone peut agir de manière similaire à des substances comme le tabac ou l’alcool, en produisant des changements observables non seulement dans le comportement mais aussi dans la structure physique du cerveau. En particulier, chez les sujets dépendants au smartphone, les chercheurs ont observé une réduction du volume de la matière grise, impliquée dans des fonctions essentielles telles que la mémoire, le contrôle des émotions, l’attention et la capacité de prise de décision. Les résultats des études montrent également que seulement trois jours loin du smartphone suffiraient à observer des changements significatifs dans l’activité cérébrale d’une personne.

@doctor.bing What scrolling on the phone all day can do to your brain. #neurology #brain #neurologist #brainhealth #doctor #didyouknow #tiktokhumanitiescampaign original sound - Dr. Bing, MD MPH

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont mené deux expériences. La première a impliqué vingt-cinq volontaires âgés de 18 à 30 ans à qui il a été demandé d’utiliser le smartphone uniquement pour des communications essentielles pendant une période de 72 heures. Par la suite, les participants ont subi des IRM, qui ont permis d’enregistrer des changements significatifs dans la transmission des signaux entre les neurones, avec des effets positifs sur l’activité cérébrale. Lors du second test, les sujets ont été exposés à des images d’objets du quotidien placées à côté de photographies de smartphones allumés et éteints. Les chercheurs ont observé qu’en présence d’images de smartphones, certaines zones spécifiques du cerveau liées à la récompense et au désir s’activaient, avec une intensité comparable à celle observée dans les dépendances aux substances.

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Ces résultats suggèrent que la réaction du cerveau à la vue d’un smartphone peut évoquer, du moins en partie, une sensation de désir impulsif similaire à celle observée chez de nombreuses personnes souffrant de toxicomanie. Un effet amplifié par la manière dont de nombreuses applications et réseaux sociaux sont conçus, grâce à des mécanismes de notification, de récompense immédiate et de mises à jour constantes. L’Institut Supérieur de la Santé a déjà reconnu officiellement l’abus de smartphone comme l’un des défis prioritaires pour le bien-être mental, au point que sa première recommandation pour 2025 portait précisément sur ce problème. Pour y faire face, l’un des conseils est de tenter, dans la mesure du possible, de créer à la maison des zones « sans smartphone », comme la chambre à coucher ou la table à manger, afin d’apprendre progressivement à se déconnecter. L’objectif final n’est bien sûr pas l’élimination complète de l’appareil – qui reste un outil utile et dans de nombreux cas nécessaire – mais plutôt une utilisation plus consciente et équilibrée. L’usage du smartphone est normalisé, omniprésent et, dans la plupart des cas, non perçu comme problématique – jusqu’à ce que des conséquences évidentes commencent à apparaître.