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Pourquoi Dubaï a-t-il été englouti ?

Il pourrait s'agir d'ensemencement de nuages

Pourquoi Dubaï a-t-il été englouti ? Il pourrait s'agir d'ensemencement de nuages

Les pluies sont un phénomène météorologique assez inhabituel aux Émirats arabes unis, un pays situé dans une région aride de la péninsule arabique. Bien que de nombreuses averses se produisent sporadiquement pendant les mois les plus frais de l'hiver, ce qui s'est passé au cours des dernières heures fait certainement sensation : les Émirats arabes unis ont été touchés par de fortes pluies qui ont provoqué des inondations sur les principales routes de Dubai, submergeant les véhicules et semant la panique parmi la population - certainement pas habituée à ce type de précipitations tropicales, presque apocalyptiques. Pendant ce temps, le nombre de victimes des graves inondations à Oman (pays du Moyen-Orient ne bénéficiant pas d'infrastructures de pointe comme la métropole de Dubai) est monté à 18, plusieurs personnes étant toujours portées disparues. La pluie a commencé à tomber pendant la nuit du 16 au 17 avril, inondant les points cruciaux de la ville et du pays entier. Comme si les désagréments causés par la pluie inattendue ne suffisaient pas, de fortes rafales de vent ont entraîné l'annulation de tous les vols à destination et en provenance de l'aéroport international de Dubai, le plus fréquenté au monde pour les voyages internationaux - mais surtout la base opérationnelle de la compagnie aérienne Emirates. Les images et vidéos partagées par les utilisateurs (résidents et touristes à Dubai) sont terrifiantes : la foudre a frappé le sommet du Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde. Le pays a immédiatement réagi à la tempête en choisissant de fermer toutes les écoles dans le pays ; les employés du secteur public ont travaillé exclusivement en télétravail.

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Selon Bloomberg, en partie, la brutalité de l'inondation peut être attribuée à la pratique de la modification du temps par semis de nuages, en cours depuis 2002 : une technologie consistant à disperser dans le ciel des substances chimiques favorisant la condensation et donc déclenchant des pluies artificielles, essentielles pour la santé d'un pays comme les Émirats arabes unis. La pluie induite, qui était initialement une curiosité à documenter, risque maintenant d'avoir des conséquences graves. Outre la fermeture de l'aéroport international de Dubai, les pluies ont entraîné des dommages aux bâtiments, des routes bloquées, des dommages à diverses propriétés privées (voitures et maisons). Dans la seule matinée du mardi 16 avril, plus de 30 millimètres de pluie sont tombés, avec un total de 128 mm au cours de toute la journée. Les conditions météorologiques extrêmement graves ont également touché le Qatar, Bahreïn et l'Arabie saoudite. L'expert météorologue Ahmed Habib affirme que le Centre national de météorologie a envoyé des avions pour la modification du temps par semis de nuages depuis l'aéroport d'Al Ain à la fois le lundi 15 et le mardi 16 avril : seules les enquêtes à venir pourront déterminer si la situation désastreuse dans la zone désertique a été exacerbée par un abus d'une technologie de plus en plus populaire ces dernières années.