5 choses à faire ce week-end à Paris

En un clin d'œil, la semaine touche à sa fin, et voilà que le week-end se profile à l'horizon. En parallèle, le printemps a fait son grand retour pour mettre fin à nos souffrances hivernales. Il est temps de profiter des températures anormalement douces et des journées à rallonge en vous aventurant hors de votre cocon. Plus que jamais, les rues bourdonnent d'activités pour satisfaire tous les goûts. Découvrez dès maintenant ce que la ville vous réserve pour ce week-end.

Où manger: À l’Attache

Encore quelques jours pour découvrir la cuisine libre et précise de Balthazar Gonzalez, installé en résidence à L’Attache jusqu’au 19 avril. Dans ce troquet brut et chaleureux du 11e signé Matthieu Bellaiche, le chef toulousain (ancien Hedone) propose une carte vive, instinctive, pensée pour accompagner les beaux flacons nature du lieu. Des assiettes franches, des associations qui font mouche, et cette impression rare de tomber sur quelque chose de juste — sans prétention, mais avec beaucoup de tenue. Parmi les propositions récemment servies : œuf, asperges vertes et ail des ours ; encornet au corail de homard ; râble de lapin aux blettes ; financier au miel et agrumes… Mais la carte évolue sans cesse, parfois d’un jour à l’autre, au gré de l’inspiration et des arrivages.

52 Rue Basfroi, 75011 Paris

À découvrir: Paris Noir au Centre Pompidou 

Pendant près de cinquante ans, Paris a été un point de ralliement pour des artistes venus d’Afrique, des Caraïbes et des États-Unis. Un lieu de passage, d’exil, mais aussi de création, où s’est inventée une autre histoire de l’art – plus politique, plus mouvante, plus libre. L’exposition Paris noir revient sur ce pan oublié, depuis la naissance de Présence Africaine en 1947 jusqu’aux années 1990. On y découvre une scène transnationale, portée par des figures comme Césaire, Nardal ou Loïs Mailou Jones, qui ont redéfini les frontières de la modernité en mêlant luttes politiques, identités multiples et recherches esthétiques. Paris, souvent aveugle à ce rôle, apparaît ici comme un laboratoire inattendu d’expressions noires, entre alliances panafricaines, expérimentations formelles et affirmations culturelles. Un récit longtemps effacé, qui trouve enfin sa place.

Place Georges-Pompidou, 75004 Paris

Où s’amuser: À la Maison Perrier

Pour la première fois, Maison Perrier sort du cadre et invite le public à découvrir ses quatre boissons sans alcool à la Galerie Joseph, les 12 et 13 avril. Au programme : une scénographie immersive et une série d’expériences autour de Forever, Juice, Energize et Chic — quatre créations à base de fruits, vitamines et ingrédients naturels, pensées pour conjuguer fraîcheur, style et vitalité. Chaque boisson prend vie à travers un talent : une robe signée Kevin Germanier en canettes recyclées, une fresque participative imaginée par Léona Rose, une exposition photo signée Mathieu Forget, et une programmation musicale orchestrée par Rinse. Le week-end propose aussi trois ateliers ouverts au public, dont celui du premier sobrelier de France, Benoît d’Onofrio, qui revisitera les accords mets-boissons avec élégance, sans une goutte d’alcool. 

116 Rue de Turenne, 75003 Paris 

Où faire son shopping: Chez Hercule Store 

Depuis 2017, Hercule studio avance avec une vision claire : proposer une mode douce, fluide, ancrée dans les réalités d’aujourd’hui. Fondé par Raphaël Germain, le label mêle héritages et identités multiples pour façonner un vestiaire où les genres se rencontrent sans s’imposer. Avec Sans Soleil, dévoilée en janvier 2023, Hercule posait un regard sensible sur les racines afro-caribéennes, entre mini-jupes portefeuille, bustiers aériens et couleurs vibrantes. Mais s’il y a bien une pièce qui incarne leur approche du style pratique et poétique, c’est leur capuchon. Décliné au fil des saisons, ajustable et pensé pour affronter soleil comme intempéries, cet accessoire est devenu un essentiel. Une signature discrète mais forte — à l’image du studio.

https://www.hercule-store.com/  

Où faire la fête: À la réouverture du Jardin des Traverses

Le Jardin des Traverses rouvre ses portes, et Effort Collectif revient avec sa programmation estivale. Chaque mois, le collectif investira le lieu avec une sélection d'événements entre musique, ateliers et moments de détente. Première date à noter : le 13 avril, pour une après-midi à Mimi Land. Au programme : l’émission love letter d’Ashtola, un set ambient par Bolitorride, un dj set de Pulsatil.e, et les performances des résidentes Jacky Jeane, Vanav et Ju Pandoux. C’est gratuit, c’est doux, et ça commence à 15h.

Rue des Poissonniers, 75018 Paris