5 films mémorables de Jean Reno Retour sur une carrière entre humour français et thrillers US à l'occasion des 77 ans de l'acteur

Il y a 77 ans jour pour jour, la France et son septième art voyaient naître un talent qui allait rapidement s’imposer comme l’un des meilleurs acteurs de sa génération : Jean Reno. Ne se cantonnant pas à l’Hexagone ni au cinéma français, il conquiert très vite l’international, notamment les États-Unis. À l’occasion des 77 ans de cet acteur dont les répliques cultes résonnent encore aujourd’hui, et qui, dans nos cœurs, semble ne jamais vieillir, voici cinq films mémorables, français mais pas que, dans lesquels Jean Reno nous a fait rire aux larmes ou simplement pleurer.

1. Les Visiteurs

Impossible d’évoquer Jean Reno sans penser immédiatement à Godefroy Amaury de Malefète, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit "le Hardi", fidèle compagnon de Jacquouille la Fripouille. Un personnage culte du film Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré, qui propulsa Reno au rang d’icône comique. Victimes d’un sortilège mal maîtrisé, Godefroy et son serviteur du XII^e siècle se retrouvent propulsés en 1993. Désemparés face à la modernité, ils sèment la pagaille jusqu’à leur rencontre avec Béatrice de Montmirail, une descendante du comte, qui pourrait bien les aider à regagner leur époque. Grâce à son humour inimitable, son casting brillant (Christian Clavier en Jacquouille, Valérie Lemercier en Béatrice) et ses répliques devenues cultes, Les Visiteurs est un véritable classique du cinéma français, qui aujourd’hui encore, se retrouve assez fréquemment sur nos écrans pour un rewatch réconfortant. 

2. Léon

Un an plus tard, Jean Reno conquiert Hollywood avec Léon, réalisé par Luc Besson, aux côtés d’une Natalie Portman déjà impressionnante à seulement 14 ans. Il y incarne un tueur à gages new-yorkais réputé pour être un excellent “nettoyeur”. Lorsque Mathilda, une jeune voisine de 12 ans, perd sa famille assassinée par des agents de la DEA, Léon devient malgré lui son protecteur. Elle s’installe chez lui, assoiffée de vengeance, et commence à apprendre auprès de lui l’art du combat, de la défense, et du meurtre. Déjà convaincant dans les rôles comiques, Jean Reno démontre ici toute sa profondeur dans un rôle à la fois dur et bouleversant.

3. La femme Nikita

Mais Léon n’est pas la première incursion dramatique de Jean Reno. Dès 1990, il marque les esprits dans La femme Nikita, autre film de Luc Besson. L’histoire suit une jeune criminelle condamnée à perpétuité pour le meurtre d’un policier, à qui l’on offre un marché : travailler pour les services secrets ou mourir. Dans ce thriller nerveux, Jean Reno joue Victor, un nettoyeur efficace et impitoyable que Luc Besson qualifie lui-même de "cousin français" de Léon. Une performance intense et glaçante.

4. Le Grand Bleu

Encore un Besson pour Reno. Dans Le Grand Bleu (1988), il incarne Enzo, l’ami d’enfance de Jacques, deux passionnés de plongée en apnée. Tandis que Jacques, marqué par la mort de son père en mer, poursuit une carrière de plongeur professionnel, Enzo le défie dans une compétition d’apnée visant à déterminer lequel peut plonger plus profond, plus longtemps. Mais l’arrivée de Johana, enquêtrice américaine, vient bouleverser l’équilibre de Jacques, tiraillé entre sa passion pour les abysses et son amour naissant. Un film culte, visuellement somptueux, dans lequel Jean Reno brille par son intensité et sa complicité avec Jean-Marc Barr.

5. Mission: Impossible

Retour aux États-Unis avec Mission: Impossible (1996), où Jean Reno partage l’affiche avec Tom Cruise et Emmanuelle Béart. Il y incarne Franz Krieger, un ancien agent du renseignement au passé trouble. Enigmatique et redoutablement efficace, Krieger est recruté par Ethan Hunt (Tom Cruise) pour l’aider à dérober une disquette cruciale, après que ce dernier ait été accusé à tort de trahison. Un rôle secondaire mais essentiel, qui confirme la capacité de Jean Reno à s’imposer dans les grosses productions hollywoodiennes sans jamais perdre son charisme.