
LVMH pourrait se débarrasser de Moet Hennessy ? L'empire de Bernard Arnault pourrait bien choisir la voie du low-alcool
Dans un futur proche, LVMH deviendrait…juste LV ? Selon un article de Reuters, la partie MH (Moët Hennessy), c’est-à-dire la branche des Vins et Spiritueux du conglomérat de Bernard Arnault serait en berne depuis quelques années et ce dernier se porterait probablement mieux en la laissant tomber. Pour rappel, le holding Moët Hennessy, à l'origine composée de Moët & Chandon et Hennessy, réunit aujourd'hui 25 maisons, comme Veuve Clicquot, Krug, Dom Pérignon, Ruinart ou encore Glenmorangie et Belvedere. L'unité des boissons alcoolisées, qui représente environ 7 % des ventes du groupe, a été la moins performante des six divisions de LVMH au cours de l'année écoulée. Les ventes ont chuté de 8 % à 6 milliards d'euros l'année dernière, alors que le chiffre d'affaires total de LVMH a augmenté de 1 %. Ce fort déclin s’inscrit dans un contexte peu favorable pour les marques de spiritueux: les jeunes consomment de moins en moins d’alcool, le marché chinois continue de s’affaiblir et les boissons alcoolisées premium ne sont plus aussi prisées qu’auparavant.
LVMH vient tout juste de publier ses résultats du 4ème trimestre 2024 et…
— Dividend King (@Divs_King) January 28, 2025
Ils sont clairement très moyen
Le secteur des vins et spiritueux est particulièrement impacté,
L’action baisse de 6% dans les échanges d’après bourse pic.twitter.com/ajOCgltc5W
Le groupe de luxe français dispose d'une marge de manœuvre pour augmenter les prix des produits haut de gamme d'environ 2 à 3 % sans affecter la demande des clients de luxe, mais il serait difficile d'augmenter les prix du cognac ou des produits de beauté, ont déclaré des cadres de l'entreprise le 28 mai, selon l'agence Reuters. Interrogé sur la cession de la division vins et spiritueux, le président-directeur général de LVMH, Bernard Arnault, a déclaré aux analystes en janvier que « ce n'est pas à l'ordre du jour ». Il a déclaré qu'il s'attendait à « voir une bonne reprise » de l'activité dans deux ans, d'autant plus qu'une nouvelle équipe de direction a été mise en place cette année, y compris l'ancien directeur financier du groupe, Jean-Jacques Guiony. Face à la baisse de régime persistante de la branche Moët Hennessy, LVMH explore de nouvelles pistes pour redynamiser ses marques de vins et spiritueux. Si la vente n’est pas encore officiellement envisagée, le groupe reconnaît la nécessité d’adapter son portefeuille à un marché en pleine mutation. Les consommateurs, en particulier les jeunes générations, se tournent de plus en plus vers des boissons à faible teneur en alcool, voire totalement sans alcool, préférant des options plus saines et moins coûteuses, un facteur non négligeable dans un contexte d'inflation généralisée.
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Pour faire face à ces changements, certaines maisons de Moët Hennessy ont déjà commencé à expérimenter des alternatives innovantes. la recherche de recettes à faible degré d’alcool destinées à séduire une clientèle plus large et plus consciente de sa consommation. L’an dernier, le groupe de luxe a acquis une part minoritaire dans la marque de vin mousseux sans alcool French Bloom, signalant sa volonté d’investir davantage cette industrie croissante. La mutation pourrait donc passer par une diversification en profondeur de l’offre. L’objectif : réconcilier l’image de prestige avec des tendances de consommation plus responsables. Une stratégie qui pourrait retarder ou annuler l’idée d’une cession, si la transition s’avère fructueuse.
























