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Elon Musk veut guérir la cécité

Après avoir permis à un homme tétraplégique de déplacer le curseur d'une souris

Elon Musk veut guérir la cécité Après avoir permis à un homme tétraplégique de déplacer le curseur d'une souris

Après l'acquisition désastreuse de Twitter (maintenant X), l'année 2024 s'annonce beaucoup plus prometteuse pour Elon Musk par rapport à l'année précédente. Parmi les différents projets qui animent le portefeuille d'actions du PDG de Tesla, Neuralink, l'entreprise qui tente depuis des années de faire communiquer le cerveau humain avec les ordinateurs, obtient des résultats sensationnels non seulement pour l'avenir de la technologie, mais aussi pour l'humanité tout entière. Grâce à cette technologie, Noland Arbaugh, un homme tétraplégique de 29 ans, peut aujourd'hui déplacer le curseur d'une souris et jouer aux échecs. C'est le résultat du premier implant chez l'homme après l'approbation des essais cliniques en mai 2023 et des années de tests sur des animaux (environ 1 500 singes, moutons et porcs) qui ont suscité de nombreuses controverses au sein de la communauté scientifique. Un jalon qu'Elon Musk ne considère que comme une première manifestation fragile du potentiel de Neuralink : après le "Télépathie", la nouvelle technologie, brevetée par l'entreprise et déjà utilisée sur les singes, promet de guérir la cécité avec "Blindisght".

Noland Arbaugh est devenu tétraplégique en 2016 à la suite d'un accident survenu lors d'un plongeon dans un lac. Dans une vidéo d'environ neuf minutes témoignant du fonctionnement effectif de l'implant, l'homme est non seulement capable de déplacer le curseur de la souris d'un ordinateur et de jouer une partie d'échecs, mais il raconte également avoir réussi à jouer au jeu vidéo Civilization VI pendant huit heures, avant que la batterie de l'implant ne soit épuisée. Neuralink utilise une recharge sans fil qui consiste en un petit dispositif dans le crâne d'où partent des électrodes insérées dans le cerveau. Parlant des premières semaines d'essai du système, Arbaugh a déclaré que la technologie n'est pour le moment « pas parfaite » et qu'il a rencontré « certains problèmes ». Mais, malgré la vague de discrétion concernant d'éventuels dysfonctionnements, le succès de l'implant semble réel et ouvre de nouvelles perspectives sur les possibilités de Neuralink (et sur les aspirations de Musk).