5 choses à attendre de la Fashion Week SS26 à New York Une saison qui s'annonce prometteuse

Après plusieurs éditions qui nous ont souvent fait nous demander où se situait New York dans la dynamique toujours plus changeante des capitales mondiales de la mode, la New York Fashion Week qui débute aujourd’hui a enfin une saveur différente. Non pas tant parce qu’il y a des invités jamais vus auparavant, mais parce qu’une grande partie des noms inscrits au calendrier ont désormais consolidé leur présence saison après saison et sont aujourd’hui devenus des marques plus solides et reconnues. Tous les yeux seront probablement tournés vers des classiques comme Off-White et Anna Sui, vers la couture de Todd Snyder, ainsi que vers les collections de Sergio Hudson, Wiederhofeft et Fforme. Mais cinq défilés en particulier auront le potentiel de nous dire à l’avance où soufflera le vent des tendances dans la saison à venir.

Voici donc 5 choses à attendre de la New York Fashion Week Women’s SS26

1. Le nouveau défilé de Veronica Leoni pour Calvin Klein Collection

Après un défilé de début qui avait couvert les fondamentaux, se révélant valable sans toutefois nous bouleverser, le nouveau défilé de Veronica Leoni pour Calvin Klein Collection est certainement le plus attendu de la saison à venir. Non seulement parce qu’il mettra plus clairement en lumière la personnalité de la nouvelle ligne de la marque, mais aussi parce que le Calvin Klein Collection de Leoni a réellement la possibilité de devenir l’un des nouveaux piliers institutionnels d’une fashion week qui, avec les déplacements parisiens de Tom Ford et Willy Chavarria, a grandement besoin de ce mélange de prestige, de tradition et d’un sens de l’authenticité que l’on pourrait définir comme un “pédigrée”. Un défilé que nous observerons assurément de près.

2. Bien évidemment, Sandy Liang

Comment ne pas aimer Sandy Liang ? Depuis son premier défilé en direct, en février 2019, Liang a de plus en plus affiné un style facilement reconnaissable et surtout fascinant, démontrant sa capacité à plonger à corps perdu dans une féminité faite de cœurs et de rubans sans jamais tomber dans le mièvre. Bien au contraire : Liang est vraiment magistrale dans la maîtrise de son propre langage, ainsi que dans une exécution sans jamais la moindre imperfection. Ses coquetteries délicieusement camp, la cohérence d’une esthétique qui, malgré son excentricité et son éclectisme, ne se brise jamais, ont fait de son défilé l’un des plus attendus de la semaine à venir.

3. KidSuper revient en Amérique

Au fil des années, KidSuper, alias Colm Dillane, a eu la capacité peu commune d’élever considérablement le niveau de ses collections. Sa marque est très colorée, très pop – et pourtant il a réussi à ne pas tomber dans le piège de la superficialité et à créer un univers à lui, coloré et exubérant mais jamais idiot ou gratuit. Après avoir été guest designer de Louis Vuitton avant l’arrivée de Pharrell, Dillane était devenu une présence fixe du calendrier parisien. Ce défilé à New York représente donc un retour à la maison, et son partenariat avec Brooklyn Borough Hall, qui devrait l’amener à collaborer avec cinq créatifs indépendants de Brooklyn, promet d’être particulièrement intéressant.

4. Le quiet luxury de Toteme

Depuis un certain temps, Toteme est devenu l’une des marques de référence pour le luxe accessible de ce côté du monde. L’esthétique de la marque est rigoureuse, sa croissance organique, ses sacs très appréciés, sa réputation irréprochable. La marque a sa propre version du quiet luxury, médiée par des touches de design astucieuses et subtiles. Et c’est pour cela que cela a si bien fonctionné et continue de fonctionner, mais aussi pour cette raison que nous suivrons ce défilé de près.

5. Le nouveau charme de Coach

À un moment où les hautes sphères de la mode européenne ne semblent pas proches de trouver le fil de l’intrigue, Coach améliore de plus en plus son jeu. Ses collections sont fortement orientées vers le goût de la Gen Z et, lors du dernier défilé FW25, nous avons vu une petite veste courte et ajustée en daim à laquelle nous pensons encore la nuit. Évidemment, cependant, le véritable cheval de bataille reste les sacs grâce auxquels la marque américaine génère des millions. Le dernier défilé était particulièrement cool, même s’il avait encore des marges d’amélioration, et maintenant nous sommes curieux de découvrir ce que le directeur créatif Stuart Vevers nous réserve.