dotCOMME ouvre un nouvel espace à Paris Nous avons posé quelques questions à son fondateur, Octavius La Rosa, lors de son ouverture
Pour ceux qui aiment Comme des Garçons et, plus largement, ceux qui aiment les vêtements – non pas les images, mais l’acte de s’habiller – dotCOMME est sans aucun doute l’une des meilleures références dans le paysage des boutiques d’archives sélectionnées. De leur sélection minutieuse à l’attention portée à chaque détail en passant par la façon dont ils racontent l’histoire de chaque collection aux personnes qui travaillent avec eux, tout est cohérent et parfaitement accordé. En septembre 2024, après l'ouverture fructueuse de leur siège principal à Melbourne, dotCOMME débarque à Paris avec un nouvel espace, un véritable local dans lequel aux côtés d’une sélection incroyable de pièces Comme des Garçons, vous trouverez aussi Walter Van Beirendonck, Junya Watanabe, Issey Miyake, Yohji Yamamoto et Undercover.
Quand on lui demande de se présenter brièvement et de raconter comment DotCOMME est né – bien que cela soit difficile à résumer en quelques lignes – Octavius, son fondateur, explique : "Dotcomme a été lancé par moi-même à Melbourne il y a 15 ans. C’est parti d’une obsession personnelle pour Comme des Garçons, née lors d’un voyage au Japon." Nous avons ensuite évoqué la décision de déménager à Paris, en lui demandant surtout s’il s’agissait d’un choix personnel ou simplement de l’étape logique à suivre, une question à laquelle Octavius répond sans hésiter : "C’était nécessaire. Aller à Paris avait du sens pour de nombreuses raisons. Nous avions déjà créé environ six pop-ups ici au fil des années, et pour nous être à Paris c'était un peu comme être à la maison. C’était l’évolution naturelle." Et en effet, l’ouverture du nouveau local rue du Roi de Sicile, situé dans le quartier du Marais, s’est faite naturellement, presque facilement, comme l’explique Octavius : "L’ancien espace était magnifique et caché. Maintenant, nous sommes entourés de gens, et c’est tellement plus simple pour notre communauté de passer nous voir. C’est aussi un espace où nous pouvons faire plus : organiser des événements, dîners, performances, pop-ups, et collaborer avec des artistes."
Naturellement, nous étions curieux de savoir à quelle fréquence il se rend au Japon. "J’y vais chaque année" explique-t-il. "C’est de plus en plus difficile de trouver de belles pièces. Je suis juste heureux d’avoir trouvé ce que j’ai trouvé à l’époque – car maintenant, c’est presque impossible." Enfin, nous avons abordé un sujet plus léger en demandant à Octavius s’il parle parfois à ses vêtements. "Nous envisageons un autre espace à Paris pour abriter l’archive de 5 000 pièces, et on plaisantait justement en disant que je devrais y vivre. Mais je ne pense pas que les vêtements et moi ferions bon ménage… ce serait compliqué" a-t-il répondu. Si vous passez par la Place des Vosges ou à côté de la rue de Rivoli, nous vous conseillons donc vivement de faire une pause dans le tout nouveau local de dotCOMME pour dire bonjour à Octavius et surtout découvrir son impressionnante collection de vêtements.
