5 choses à faire ce week-end à Paris Du 17 au 19 octobre
En un clin d'œil, la semaine touche à sa fin, et voilà que le week-end se profile à l'horizon. Il est temps de ressortir vos plus beaux pardessus et de braver le froid automnal en vous aventurant hors de votre cocon. Plus que jamais, les rues bourdonnent d'activités pour satisfaire tous les goûts. Découvrez dès maintenant ce que la ville vous réserve pour ce week-end.
Où manger: Chez Gramme avec Super Huit
Ce samedi, Gramme Paris 11 accueille la brigade de Super Huit pour une résidence d’un jour. L’événement réunit deux adresses parisiennes attachées à une cuisine généreuse et accessible : Gramme, cantine contemporaine du 11e, et Super Huit, table intimiste du Marais portée par les chefs Louis Lafourcade et Giulian Maiuri. Pour l’occasion, les deux équipes investissent ensemble la cuisine et le comptoir, avec un service continu de 12h à 00h. À la carte : une série d’assiettes en rotation, du vin nature, des cocktails maison et une ambiance musicale pensée pour accompagner les douze heures. Pour les intéressés, les réservations se font en ligne ou par téléphone.
96 Rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris
À découvrir: Wish This Was Real de Tyler Mitchell à la MEP
La Maison Européenne de la Photographie consacre jusqu’en janvier 2026 une exposition à Tyler Mitchell, Wish This Was Real, sa première présentation personnelle en France. Le parcours se déploie en trois temps : Vies / Libertés, Postcoloniales / Pastorale et Famille / Fraternité. Il rassemble une sélection d’images réalisées au cours de la dernière décennie, autour de thèmes récurrents dans son travail comme l’intimité, la représentation des corps noirs, la transmission et la mise en scène de récits personnels. En 2018, quelques mois après avoir obtenu son diplôme de la Tisch School of the Arts à New York, Mitchell signe une série avec Beyoncé pour la couverture de Vogue US et devient le premier photographe noir à figurer au générique de la une du magazine. Deux ans plus tard, il collabore avec Harry Styles sur une série de portraits, dont plusieurs clichés sont aujourd’hui exposés à la MEP, parmi lesquels Flotation ou Curtain Call. L’exposition fait apparaître une cohérence esthétique et politique : la lumière naturelle, les décors domestiques ou champêtres, les corps saisis dans des moments d’oisiveté ou de préparation. Mitchell interroge la place de la douceur dans les représentations afro-américaines et propose des images qui échappent aux récits dominants. Les références à Tumblr, au skate ou au cinéma de Spike Jonze ponctuent les premières sections, tandis que les images de groupes familiaux dans des intérieurs bourgeois, ornés de portraits d’ancêtres, explorent l’idée de continuité et de mémoire. Ensemble, elles dessinent un imaginaire visuel ancré dans l’intime, la douceur et la mémoire.
5/7 Rue de Fourcy, 75004 Paris
Où s’amuser: Au Ciné-club du Louvre
On connaissait le Cinéma Paradiso dans la Cour Carrée, rendez-vous estival devenu rituel pour les amateurs de grand écran en plein air. Cette fois-ci, le Louvre s’affranchit des collaborations et lance son propre ciné-club. Du 17 au 26 octobre 2025, dans l’auditorium Michel Laclotte, le musée propose De David à Kubrick, un cycle de projections pensé en écho à la rétrospective consacrée à Jacques-Louis David. De Barry Lyndon à La Marseillaise, en passant par Napoléon d’Abel Gance ou La Nuit de Varennes, le programme explore les grandes lignes de force qui ont traversé la vie et l’œuvre du peintre : révolution, pouvoir, idéalisme, propagande. Une sélection exclusivement masculine, où fiction historique et fresques politiques viennent dialoguer avec les toiles de David. Une dizaine de séances sont prévues, avec un tarif compris entre 5 et 10 euros.
75001 Paris
Où faire son shopping: À La Bonne Pioche
Créée en 2014 à Paris, La Bonne Pioche commence par des ventes éphémères en ligne et hors ligne, avant de s’installer aux Galeries Lafayette en 2020 pour un corner temporaire. Deux ans plus tard, la boutique ouvre ses portes de manière permanente dans le 11e arrondissement. Depuis, l’enseigne s’attache à proposer une sélection de vêtements et d’objets qui mettent en valeur l’existant. Le principe repose sur un système de dépôt-vente, alimenté en grande partie par les garde-robes de particuliers. Chaque pièce est sélectionnée selon des critères de qualité, de coupe et de durabilité, sans distinction d’époque ni de marque. On y trouve des essentiels signés Lemaire ou Ganni, des classiques vintage de chez Céline ou Max Mara, mais aussi des marques moins visibles, dont les coupes restent actuelles. À côté du textile, la boutique propose également une sélection de bijoux et d’objets artisanaux, fabriqués localement ou chinés avec attention. Savons, céramiques, accessoires, chaque article est pensé comme une continuité du vestiaire : sobre, utile et fabriqué avec soin.
69 Rue de la Fontaine au Roi, 75011 Paris
Où faire la fête: Au Petit Bain avec Lumia
Le 18 octobre, Lumia fait sa rentrée au Petit Bain et reprend ce qui fait l’identité de ses soirées : une cabine DJ installée au centre du public, inspirée des grandes années de la Boiler Room (mais en mieux). Ce format, adopté dès les débuts du collectif favorise une circulation directe entre les artistes et la foule, sans barrière ni surplomb. Cette fois, le collectif met le cap sur l’Australie et la Nouvelle-Zélande, deux scènes où le UK Garage s’est enraciné loin de Londres. À l’affiche : 33 Below, producteur néo-zélandais basé dans la capitale britannique, et Charlie Shell, jeune figure de la scène australienne. Ils partageront la soirée avec Mafille, Pia Concept, et un closing assuré par Redstain en back-to-back avec Neutral.wav. Comme à chaque édition, l’animation sera assurée par Ewan Rchd, voix familière des soirées du collectif.
7 Port de la Gare, 75013 Paris
