
Paris est dans le top 3 des meilleures villes pour faire la fête La capitale française détrône Berlin et s’impose en nouvelle reine de la nuit
C’est officiel : en plus d’être une grande capitale de la mode, ville à l’incroyable patrimoine historique et l’une des plus belles métropoles du monde, Paris est également une star de la nightlife. Selon Time Out et son classement 2025 des meilleures villes au monde pour faire la fête, la Ville Lumière est la 3ème meilleure capitale pour sortir et danser jusqu’au bout de la nuit. Réalisé à l’aide de 18 000 noctambules sondés à travers le monde et un jury de rédacteurs de Time Out situés dans les diverses villes analysées, Paris et son élégance qui se décline même dans les boîtes de nuit se démarque. Placée après Las Vegas, à la première place, et Madrid, Paris dépasse carrément Berlin, qui a pourtant une réputation mondiale pour ses soirées technos, et attire chaque année des milliers de visiteurs venus non pas pour boire une bière et goûter le schnitzel, mais bien pour faire la fête.
« La vie nocturne parisienne connaît actuellement un nouvel âge d’or », affirme Antoine Besse, rédacteur en charge des restaurants et bars chez Time Out Paris. « Des collectifs queer comme La Créole, Divin0 ou Le Bunker illuminent la ville avec des soirées joyeuses, inclusives et intersectionnelles où résonnent dancehall, perreo et afrobeats, prouvant que la techno n’a plus le monopole du dancefloor. Pour les accro·s aux BPM, de nouveaux clubs exceptionnels ont également vu le jour cette année, de l’intimiste et pointu Essaim au gigantesque temple industriel qu’est Mia Mao. Le nord-est de la ville peut désormais se targuer de la plus grande concentration de clubs d’Europe – de La Station à Nexus, en passant par Le Gore et Glazart – prêts pour des fêtes non-stop de 48 heures. Ici, pas de soirées qui se terminent tôt ! » continue-t-il. Objectivement, Paris reste relativement chère. En matière d’accessibilité financière, elle a obtenu la note la plus basse, avec seulement 23 % des répondants estimant qu’il est bon marché de faire la fête dans la capitale française. Pourtant au final, chaque centime dépensé en vaut la peine, selon le sondés et 80% des habitants de la capitale.
Il est vrai que la ville lumière ces dernières années a non seulement retrouvé le sens de fête, mais aussi compris comment l’exploiter et le vendre comme il se doit. Depuis le Covid, la capitale et sa vie nocturne renaissent, contrairement à leurs homologues Londres et Berlin, qui malgré leurs réputations de fêtardes peinent à remonter la pente, mises en difficulté également par la crise immobilière. Si ces dernières sont contraintes de fermer leurs établissements même les plus iconiques, Paris, quant-à-elle, ne cesse d’en ouvrir de nouveaux. Des méga-clubs éclosent comme des pâquerettes du sud au nord, s'étendant jusqu’aux banlieues, et ne se limitent pas à quatre murs de béton : entre les parc envahis de danseurs nocturnes et les péniches qui se transforment en boîte de nuit, Paris en créative, et à des ressources. En ce qui concerne les discothèques intra-muros, elles ont été multipliées par près de quatre en douze ans, passant de 44 en 2011 à 167 en 2023, selon la Chambre de commerce et d’industrie d’Ile-de-France. Et ce sans compter les établissements avec une autorisation de nuit, au nombre de 300 au 1er février 2025, selon la préfecture de police de Paris, ou encore les free parties, qui ont gagné une popularité nouvelle pendant la pandémie de 2020. Pas étonnant donc que Paris s’impose comme puissance montante de la nightlife. Qui sait, peut-être que l’année prochaine elle sera même première dans le classement.
























