
Nike démontre une fois de plus son soutien envers le football féminin Alors que l’Euro féminin s’ouvrait samedi pour la France, Nike a organisé deux événements dédiés au football féminin
Après le récent scandale des maillots introuvables en magasin à quelques jours du coup d’envoi, Nike redouble d’efforts pour soutenir les Bleues, mais aussi toute une discipline encore trop marginalisée. Avec Change le Game, organisé en partenariat avec Intersport, la marque à la virgule proposait samedi un événement hybride mêlant tournoi de football, talk engagé et diffusion du match France-Angleterre. Direction le sud de Paris, à Vitry-sur-Seine, où un immense hangar a été transformé pour accueillir des jeunes joueuses venues de toute l’Île-de-France, de Poissy à Bobigny en passant par Colombes. Une ambiance survoltée, portée par l’énergie des clubs engagés pour l’égalité sur le terrain. Parmi eux : le SINE QUA NON FC, une association qui milite pour réinvestir les city stades, souvent monopolisés par les hommes. Présente sur tout le territoire français, l’association œuvre à rendre le football accessible aux femmes de tout âge. Si elles ne représentent encore que 10 % des licencié·es à la FFF, la progression est bien réelle — en particulier chez les plus jeunes. D’ici 2028, la Fédération française de football vise les 500 000 licenciées.
Et parce qu’une image ne suffit pas toujours, Nike et Intersport ont misé sur le dialogue. Trois invité·es sont monté·es sur scène pour partager leur regard : Guillaume Hoarau, ex-attaquant du PSG, la journaliste Margot Dumont, et Jessica Houara, ancienne joueuse internationale passée par Lyon et Paris. Une discussion nécessaire pour continuer à inscrire le football féminin dans le paysage sportif français. Pendant ce temps-là, dans le nord-est parisien, Nike lançait une nouvelle édition de la Belleville Championne Ligue : « une belle manière de soutenir notre sélection nationale, tout en célébrant le foot féminin à notre échelle ». Ce rendez-vous festif, qui coïncidait cette année avec le lancement de l’Euro, met en lumière un programme d’initiation au football destiné aux filles de 5 à 14 ans du quartier. Au-delà de la pratique sportive, ces événements luttent aussi contre la sédentarité et permettent aux filles et femmes de réinvestir l’espace public, qu’elles soient joueuses ou spectatrices — en short, en legging ou avec un voile, comme elles l’entendent. D’abord locales, ces initiatives résonnent aujourd’hui à plus grande échelle, portées par le soutien de marques comme Nike et Intersport. Car le foot féminin ne manque pas de talent. Ce qui lui manque encore trop souvent, ce sont les moyens d’exister.
























