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L’incroyable histoire du short Forever 21 vendu à 300 dollars

Prix exorbitants et débats éthiques sur Depop

L’incroyable histoire du short Forever 21 vendu à 300 dollars  Prix exorbitants et débats éthiques sur Depop

Les Millenials prennent un énième coup de vieux en apprenant qu’un short Forever 21 est labellisé comme "vintage" par une vendeuse Gen Z sur Depop, plateforme américaine de seconde main, similaire à Vinted. Mais ce qui a causé l’outrance générale sur internet n’est pas tellement la dénomination mais le prix de la pièce. La vendeuse Depop a listé le short à 298 dollars (!!) Cette dernière justifie son prix dans la description: "Short RARE vintage Forever 21 en sequins léopard similaire au short vintage viral Charlotte Russe. Prix ferme." Un prix astronomique quand on sait que le prix original ne dépasse sûrement pas les 20 dollars. Sans parler de la piètre qualité des matériaux dont la fast fashion est connue pour. 

@kaym0neyyy

These depop sellers must be stopped

original sound - K mo

L’histoire a explosé lorsque Kiana, kaym0neyyy sur TikTok, a publié une vidéo partageant l’annonce Depop en question avec comme titre: "Les vendeurs Depop doivent être arrêtés". Les commentaires partagent le choc de la TikTokeuse et sont offusqués de l’audace de la vendeuse à mettre dans la même phrase "vintage, rare" et "Forever 21". Kiana explique qu’elle est tombée sur cette annonce lorsqu’elle a vu un TikTok d’une vendeuse Depop dénommée @jbeescloset. Dans une vidéo devenue virale, cette dernière explique qu’elle a vendu une robe jaune satinée à Sabrina Carpenter qui l’a portée à l’occasion de son 25ème anniversaire. Jules de son vrai nom, raconte qu’elle a trouvé la robe de la marque Cache à New York et l’a raccourcie pour la rendre mini. La chanteuse d’"Espresso" a publié des clichés sur Instagram de sa robe jaune qui fait référence au film "How to lose a guy in 10 days". Curieuse, Kiana a jeté un coup d'œil au compte Depop de Jules où elle a découvert le short Forever21 au prix scandaleux. De plus, il s’avère que l’utilisatrice achète des vêtements sur la même plateforme et les revend à des prix gonflés. Comme par exemple, un short Hollister qu’elle a acheté à 30 dollars puis l’a revendu à 100 dollars sous prétexte qu’il soit "rare et vintage"

Une pratique qui n’est pas à l’encontre des règles du site de revente mais qui suscite tout de même des questions sur son éthique. Les débats se poursuivent sur ce que l’on considère comme "vintage". Selon le standard général de l’industrie de la mode, sont labellisés comme "vintage", les vêtements qui ont entre 20 et 100 ans. Au risque de décevoir les Millenials, la mode Y2K est bel et bien vintage… De ce fait, ce que font les vendeuses d’e-commerce est-il si différent des pratiques des antiquaires? Est-ce que la qualité, les matériaux, la marque définissent le prix des vintage ou plutôt la popularité et la rareté de la pièce? Dans un contexte où le cycle de tendance dans la mode se raccourcit de plus en plus, le terme "vintage" pourrait se morpher, que les Millennials le veulent ou non.